Webradios en Danger - Digital Right Management

WEBRADIOS EN DANGER : Artistes, labels indés, auditeurs.... REAGISSEZ !

C'est en tant qu'artiste et animateur webradio que je vous transmets cette information... les webradios sont en danger !

Les webradios, pour la plupart d'entre nous, artistes, c'est pour le moment le seul moyen de diffusion de nos titres, interviewes...

Nous l'avons admis à plus d'une reprise... sans le net, et donc les webradios, les Waiting n'existeraient peut être pas aujourd'hui.

Mais nous sommes tres loin d'être les seuls : Foretaste, Nova, La Lune Papa, People Theatre, Vegastar, Oxygen et tant d'autres ont pu avancer dans leur parcours, se faire connaitre grace à des webradios comme Rock One, Click n Rock, La Grosse Radio et bien sur Cyberspace !

C'est une liberté de programmation, de ton... une liberté tout court

Certains acteurs de l'industrie musicale (euh.... majors ? FM ?) visiblement n'ont encore rien compris et veulent s'attaquer aux webradios...

Quand comprendront ils que c'est Europe 2 et ses 15 titres quotidiens ou le manque de signatures d'Artistes (avec un grand A) et surtout de promotion de ces artistes qui nuit à la musique ?

Quand comprendront ils que les webradios sont au années 2000 ce qu'étaient les radio libres dans les 80's : des decouvreurs de talents, de nouveaux sons...

Quand comprendront ils que nous sommes peut être les seuls à diffuser les artistes, même signés sur des majors, boudés par les FM & autres Rock & Glauque

Je vous laisse le lien pour que vous vous renseignez sur le projet qui devrait aboutir en séance nocturne le 23 décembre (bien sur ... la nuit du 23 déc, l'assemblée sera blindée ! )
http://antidrm.free.fr/
Lien direct pétition : http://www.ipetitions.com/campaigns/contrelesdrm/

En gros, le Digital Right Management, c'est :
- un systeme de codage de vos CDs, DVDs. Des que vous le mettez dans le PC, ca interroge une base pour une clef d'autorisation. En gos, comme ca on sait qui ecoute quoi à quel moment

- un systeme qui serait IMPOSE aux webradios afin de controler ce qu'elles diffusent, et dont l'installation coute quelques milliers d'Euros. Nous payons déja la SACEM, mais c'est surtout que 80% des webradios sont financés par nos portefeuilles à nous et que bien sur, nous n'aurions jamais les moyens d'installer cela... moralité, la clef sous la porte.


NOUS SOMMES TOUS DIRECTEMENT CONCERNES !
- c'est votre liberté d'écouter le CD que vous voulez, quand vous voulez,sans avoir à en rendre compte à personne

- votre liberté de pouvoir choisir entre 10 titres par jour sur EUrope 2 ou autres, ou continuer à écouter des webradios alternatives qui vous font découvrir des musiques différentes

Quant aux artistes... bah on supprime au fur et à mesure les salles de concerts, on ne peut plus etre distribués en Fnac ou Virgin sans passer par le distrib' d'autoprod Musicast qui vous prend 70% de vos royalties, on ne peut pas etre diffusés en FM, TV... et ben voilà.... une de plus

Merci d'avance de votre soutien

ZeN... pas tres Zen du coup

[/b]

c signé ... !!

Je demande l'avis des 3 autres DOAP et je le mets sur le site du groupe mais je pense qu'ils seront d'accord !!!

Pq j'ai choisi la musique et pas la peinture ...

signé!

Vui, la pétition commence à faire le tour des forums (et même de certains journaux) depuis 1 ou 2 jours. Ca se passe de commentaires.

Je vais signer de suite.

Savent plus quoi inventer ...

Primo la *** de loi sur le pourcentage de titres francophones à la radio commence à me p** les c** !!

On est obligé de chercher des salles en Belgique pour aller jouer parce qu'on sent bien qu'ici pour nous c'est un peu niqué ...

En plus si on a de la merde à la radio c'est parce qu'il n'y a plus de concurrence ... un bon groupe d'Afrique du Sud mais anglophone ne passera pas et un groupe de merde copie-Kyo ou copie-Obispo passera ...

(j'ai laissé de côté les 15 titres par jour ... sinon g les mains qui tremblent et je sais plus écrire ...)

Zen2003 a écrit:

Quand comprendront ils que les webradios sont au années 2000 ce qu'étaient les radio libres dans les 80's : des decouvreurs de talents, de nouveaux sons...

Quand comprendront ils que nous sommes peut être les seuls à diffuser les artistes, même signés sur des majors, boudés par les FM & autres Rock & Glauque

Entierement d'accord.Je signe aussi la pétition

Citation :

e vous laisse le lien pour que vous vous renseignez sur le projet qui devrait aboutir en séance nocturne le 23 décembre (bien sur ... la nuit du 23 déc, l'assemblée sera blindée ! )

C'est leur façon de nous dire Joyeux Nowel
Des cadeaux comme ça on s'en passe volontiers

Juste pour dire que ça concerne pas juste les webradios , c'est plus grave que ça si j'puis dire :

http://www.fsffrance.org/news/article2005-11-25.fr.html

Vendredi 18 novembre 2005, au ministère de la Culture, le SNEP et la SCPP déclarent aux auteurs de Logiciel Libre : « Vous allez changer vos licences. » La SACEM ajoute : « Vous allez arrêter de publier vos logiciels. » Et se déclare prête à « poursuivre les auteurs de logiciels libres continuant de divulguer leur code source » si l'amendement « VU/SACEM/BSA/FT Division Contenus » [1] était voté par les parlementaires.

Car nous en sommes là : publier des Logiciels Libres permettant d'accéder à la culture est en passe de devenir un délit de contrefaçon. France Télécom R&D sera donc poursuivie par la SACEM pour avoir publié Maay et Solipsis (solutions logicielles de P2P permettant l'échange de données) [2] ?

Jusqu'à présent le débat assez technique autour du projet de loi DADVSI (droit d'auteur et droits voisins dans la société de l'information) pouvait laisser planer un doute sur la volonté de contrôle des industriels de la culture. Mais il semble que plusieurs années d'arguties aient eu raison des demi-mesures.

Ce qui aurait dû être la dernière réunion de la Commission Sirinelli du CSPLA [3] s'est transformée en bataille rangée autour de l'amendement « VU/SACEM/BSA/FT Division Contenus ». Christophe Espern, représentant les Creative Commons France et co-fondateur d'EUCD.INFO[4], a dû faire valoir le droit d'exister du Logiciel Libre durant 13 heures, sans obtenir gain de cause. C'est comme à regret que les conclusions préliminaires constatent que l'amendement ne peut « être proposé par le CSPLA dans les délais impartis ». Est-ce pour tenter de l'imposer qu'une nouvelle réunion a été programmée aujourd'hui, 25 novembre 2005, à 18h30, rue de Valois ?

« Le loup est sorti du bois. », déclare Christophe Espern. « Comment des personnes peuvent-elles à la fois prétendre défendre la culture et vouloir faire interdire les seuls logiciels permettant à tous d'y accéder ? À mon sens, la contradiction n'est qu'apparente : leurs intentions visent le contrôle du public, la culture n'est qu'un prétexte. »

La mise en coupe réglée de la culture numérique proposée par le projet de loi DADVSI, aussi absurde qu'elle soit, pourrait avoir lieu quelques jours avant les fêtes de Noël [5], dans l'indifférence générale.

Pour éviter ce désastre il suffirait dans un premier temps au cabinet du Premier ministre de lever l'urgence sur le projet de loi DADVSI pour donner une chance au débat démocratique.

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Il s'agit bien de la même loi , non?
Personnellement j'y connais rien mais ça m'interpelle

Edit : oups deux posts à la suite, dsl.

Vui, faudrait que j'aille lire le projet de loi pour en avoir le coeur net. Mais bon, j'ai déjà pas mal à faire en ci peu de temps avec le texte liberticide de Sarko sur le hooliganisme, texte voyé dans l'indifférence générale. Vui, les supporters mangent les enfants, c"est bien connu..

Deux lois de mdr! Fait chier d'avoir de tels députés qui vivent dans leur bulle et ne cherche pas à comprendre! Répression, répression, le train passe..

Je fais remonter le sujet pour dire que le débat sur la loi DADVSI a commencé hier soir à 21h30 ( ) et que ça pue grave comme on dit :

http://www.generationmp3.com/index.php/2005/12/20/2088-exclusif-le-ministre-de-la-culture-pris-a-parti-lors-du-debat-a-lassemblee-nationale

Alors que le débat sur la loi Dadvsi n'a pas encore commencé à l'Assemblée Nationale, on apprend par la voix du député Patrick Bloche que le Ministre de la Culture a autorisé les majors et les fabriquants de DRM à venir "éduquer" les députés juste avant le vote.

Oui vous avez bien entendu, les majors et les services DRM sont dans l'arêne de la République pour essayer de convaincre les députés de l'attractivité des offres de musique en ligne (Itunes, VirginMega...)

Ainsi, ils ont distribués des cartes de crédit de téléchargement d'une valeur de 9€99 aux députés pour télécharger sur VirginMega dans le salon parlementaire, espace alors accessible exclusivement aux députés puisque la séance n'était pas levé.

Pour Jean-Marc Ayrault, Président du groupe socialiste à l'Assemblée, c'est une situation jamais vu depuis qu'il est député. Dans les couloirs du Parlement, on évoque même le mot de "corruption".

A suivre...

c'est flippant